Avant la rencontre face au RC Lens demain (19H), Oscar Garcia et Ilan Kebbal se sont exprimés en conférence de presse. La victoire face au FC Nantes, la gestion des remplaçants et l’état de forme de l’adversaire ont notamment été évoqués.
Une victoire attendue
Dimanche dernier, le Stade de Reims a remporté sa première victoire à domicile depuis le 24 janvier 2021. Une victoire forcement attendue par les joueurs et les supporters rémois : « ça nous a fait du bien de gagner à domicile. On a pu communier avec le public » explique Ilan Kebbal. Pour Oscar Garcia, la victoire fait certes du bien mais elle n’est pas révélatrice d’un déclic du groupe. « On n’a pas eu besoin de déclic, moralement on était bien même avant ce match car le groupe adhère au projet, on croit à ce qu’on fait. » Pour Ilan Kebbal : « le plus important sera d’enchaîner. »
Lens, un adversaire redoutable
Continuer sur sa lancée, tel est l’objectif des Rouge et Blanc au moment de se déplacer à Bollaert ce vendredi pour y affronter les Sang et Or. Ils devront faire face à une redoutable équipe de Lens, deuxième du championnat et qui reste sur 3 victoires sur leurs 4 derniers matchs. « C’est une équipe en pleine confiance » pour Ilan Kebbal . « Ils jouent avec le même système depuis un moment, les joueurs sont rôdés, il y a une vraie cohésion » analyse Oscar Garcia. « Ils sont armés de partout : au milieu de terrain, sur les côtés avec les deux pistons qui jouent très haut. » Une bataille à tous les niveaux attend donc nos Stadistes.
La gestion des titulaires et des remplaçants
Dimanche, les rentrées d’Hugo Ekitike double buteur et d’Alexis Flips double passeur ont mis en exergue la profondeur du banc et le coaching payant d’Oscar Garcia. Des changements décisifs qui impliquent un turnover important. Une gestion que défend le coach champenois : « Je l’ai expliqué en début de saison au groupe, quand on prépare un match avec le staff, on le prépare sur 95 minutes et pas seulement sur les 45 premières. Tout le monde est important. Il n’y a pas 11 titulaires ou 11 remplaçants. »
Une façon de travailler qui séduit le groupe rémois : « ça nous pousse à ne pas nous reposer sur nos acquis, à travailler, on est tous logés à la même enseigne » détaille Ilan Kebbal.