Avant le déplacement sur le terrain de l’OGC Nice dimanche (15h), David Guion et Thomas Foket se sont exprimés en conférence de presse. L’adversaire passé à la loupe, une montée en puissance et une maturité à travailler, c’est le menu de cette conférence de presse de la 32ème journée de Ligue 1 Uber Eats.

Nice, miroir du SDR

Si la situation géographique les oppose, Niçois et Rémois affichent de nombreux points communs en cette fin de saison. Les deux effectifs les plus jeunes de Ligue 1 Uber Eats (23,6 pour Nice et 24,2 pour Reims, NDLR) se retrouvent dans les mêmes eaux du classement à l’aube de la 32ème journée comme le rappelle David Guion : « Nice est sur une très bonne série (équipe la plus en forme sur les 5 derniers matchs de championnat, NLDR), c’est un adversaire qui s’est renforcé à l’intersaison, qui a retrouvé Dolberg, son numéro 9. Nous sommes très proches au classement, c’était déjà le cas les saisons dernières. » Une équipe qui rayonne en ce début de printemps avec des récentes victoires contre Marseille et Rennes, ce qui en fait une formation dont se méfie le coach rémois : « Elle a un projet de jeu basé sur la possession. C’est une équipe qui mélange jeunes talents et joueurs d’expérience sur chaque ligne ce qui apporte une stabilité mais aussi de la percussion. »

Une maturité à travailler

Entre suspensions et blessures, David Guion va devoir composer sans certains cadres pour le déplacement sur la Côte d’Azur. Prenant pour exemple la rencontre face au Stade Rennais du week-end dernier, le coach regrette le manque d’expérience de ses joueurs à ce sujet : « Wout (Faes) et Moreto (Cassama) comptent à eux deux 11 absences suite à des cartons, c’est trop pour espérer conserver la stabilité dont on a besoin pour progresser. On doit être capables de défendre plus proprement. » Des Rémois qui doivent être plus disciplinés mais aussi plus lucides sur les fins de match : « Sur les 12 matchs nuls cette saison, il y en a deux, trois qui nous échappent en fin de rencontre sur des erreurs de précipitation, comme à Lyon où on doit être en mesure de tenir le ballon dans le temps additionnel pour garder ce 1-0. C’est un groupe jeune, très efficace, très volontaire mais qui doit encore apprendre. Cette fin de saison doit leur permettre d’évoluer à ce niveau-là. »

Monter le curseur dans cette fin de saison

Sur les 17 derniers matchs, le SDR ne s’est incliné qu’à deux reprises, une dynamique intéressante que reconnaît David Guion : « Il y a six mois, il fallait éviter les deux dernières places. À Noël, il fallait sortir de la zone rouge. Aujourd’hui on se bat pour le Top 10 mais surtout pour garder cette 12ème place. Compte tenu de notre début de saison et du contexte, je suis fier de ce que les joueurs ont accompli. On fonctionne étape par étape et je constate que le curseur monte à chaque fois : contre l’OL, on a fait 45 bonnes premières minutes. Contre Rennes, on a su prendre les devants et faire preuve de solidarité. C’est l’enjeu de ce sprint final : se montrer, se lâcher, ne pas se mettre de limites pour ne pas avoir de regrets. » Avec la réception de l’OM, de Monaco mais aussi le voyage au Parc mi-mai, c’est un calendrier aussi chargé que stimulant qui attend les Stadistes…