
Tristan Dingomé : « En termes d’envie, on est à bloc ! »

De retour sur une pelouse monégasque qu’il connaît sur le bout des crampons, Tristan Dingomé évoque l’impatience du groupe de retrouver la compétition et de jouer les deux coupes à fond, sans se soucier du calendrier.
Tristan, on imagine que cette trêve a fait du bien, il y avait un besoin de décompresser ?
« Il y a toujours besoin de se vider un peu la tête et surtout de se retrouver en famille. Avec les deux jours obtenus en plus, c’était la longueur parfaite : des vacances ni trop courtes, ni trop longues. Pendant cette période, on avait un programme qui n’était pas trop lourd, pour bien encaisser. On a repris comme il fallait, on était content de se revoir. Il y a une certaine osmose dans cette équipe et on a envie de continuer cette belle aventure. »
Comment abordes-tu le fait d’avoir deux matchs de coupe rapprochés ?
« Au risque de ne pas être original, on va prendre ces matchs un par un. Il y a de l’ambition dans les deux. Quelle que soit la coupe, c’est magique. Pour la Coupe de la Ligue par exemple, on sait que c’est la dernière édition. On a envie d’aller plus loin dans toutes les compétitions, il n’est pas question de faire l’impasse sur l’une des deux coupes. En termes d’envie, on est à bloc ! Le fait de voir qu’il y a tous les trois jours des matchs à jouer, c’est très motivant. Pour des compétiteurs comme nous, c’est ce qu’il faut. »
« Avec le charme de la coupe, on sait que tout peut arriver... »
Peut-on parler de match équilibré ?
« Monaco reste une super équipe avec des joueurs très talentueux. Ça va être un gros match. En général on arrive à les gérer, après c’est la coupe et avec le charme de la coupe, on sait que tout peut arriver... »
Une nouvelle année débute, on imagine que le vœu premier pour toi, c’est d’être débarrassé de tous les petits pépins et blessures…
« Forcément, j’ai envie d’être débarrassé de tous ces pépins. Je mets tout en œuvre en termes d’entraînement invisible pour y parvenir. Après, ce sont des choses qui arrivent, ça fait partie de la carrière, du « jeu ». J’ai souvent connu ces situations mais désormais j’estime avoir suffisamment d’expérience pour prendre la chose au mieux. Il faut savoir prendre du recul. Mes premières grosses blessures quand je débutais, je les prenais comme des coups de massue. Là, j’arrive à me projeter un peu plus loin, à relativiser et à me concentrer sur une chose : être sérieux pour revenir. »
Enfin, jouer Monaco, ton club formateur, c’est particulier ou avec le temps c’est devenu plus ordinaire ?
« Non, ça reste particulier, surtout quand on se déplace à Louis-II. Je suis quand même resté 8 ans là-bas, ce n’est pas rien. Je connais encore pas mal de monde au club, j’ai des contacts avec certaines personnes, c’est toujours un plaisir d’y retourner. »