Entre tristesse et soulagement
Six petits points séparent Reims de Lyon, tout récemment qualifié en quarts de Ligue Europa. Sur un air de printemps, la partition débute par un bon pressing rémois. Konan déborde sur son flanc gauche, obtenant le premier corner, sans suite. Busi affiche son talent offensif, puis défensif en sauvant in extremis du genou le tir cadré d’Aouar. Frémissement à Delaune… Pertes de balle, mésententes, le cuir est trop vite rendu aux Gones qui ronronnent, sans faire mouche. La tête cadrée du capitaine stadiste Abdelhamid est bien trop molle pour inquiéter Lopes. Les 14 091 supporters s’impatientent…
À la reprise, le curseur monte d’un cran. Hornby ajuste une tête trop centrée, mais c’est Dembélé qui rate l’immanquable, butant sur le poteau gauche de Rajko. Delaune retient son souffle. Konan, très en verve, adresse un tir somptueux de pureté, hélas dégagé par le portier lyonnais. Un sursaut rémois se met à embraser tout le stade : « Nous sommes les Rémois, et nous allons gagner ! » Les tribunes Jonquet et Batteux se font écho, tel un duo lyrique. Les Rouge et Blanc poussent, mais la justesse se dérobe. Paqueta, à son tour, gâche le coup franc des visiteurs terriblement bien placé, pile en face des cages stadistes. C’est au-dessus, olé ! Rajko prouve une ultime fois, repoussant de l’épaule un tir puissant d’Aouar, qu’il est le rempart insubmersible de la défense rémoise. Match nul 0-0. Entre tristesse et soulagement, les supporters s’éloignent doucement, sous le froid revenu.
Delaune s’enflamme pour :
? Les bons retours défensifs de Faes et Busi
?? Le réveil rémois de seconde période
Delaune est sans voix :
? La relance dangereuse de Rajkovic entre deux attaquants lyonnais à l’affût
Delaune gronde pour :
❌ La colère du coach lyonnais face à l’arbitre qui finit par voir ROUGE !
Marie-Agnès Girault-de Francqueville.
