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ACADEMICIEN NAIM BANDEAU
Académie

Naim Byar, académicien du mois d'octobre

11 novembre 2021

academicien du mois article
Chaque mois, le Stade de Reims met à l’honneur un de ses jeunes académiciens à travers un article introspectif afin de le récompenser pour son implication dans les différents aspects de la vie quotidienne (sportif, scolaire, comportement...) Aujourd’hui c’est Naim Byar, milieu de terrain de 16 ans, qui nous raconte son amour inconditionnel pour le ballon rond.

Le foot c'est plus qu'une simple passion. Je mange football, je dors football, je vis football. Quand je rentre des entraînements, je regarde des matchs à la télé ou des actions de mes joueurs préférés sur internet. Même à la maison, j'ai toujours un ballon dans les pieds, ça a le don de rendre fous mes parents. Avant chaque match j'ai un petit rituel : je regarde des vidéos de Lionel Messi. J'essaye de m'inspirer de ses dribbles, ses contrôles, ses feintes. Mon père était joueur professionnel à Reims Saint-Anne, en national. C'est en partie lui qui m'a transmis cette passion. Petit, j'allais le voir jouer le dimanche matin, je ne ratais aucun de ses matchs ! On regarde beaucoup de foot ensemble, je n'oublierais jamais quand il m'a emmené voir une rencontre du FC Barcelone au Camp Nou. Ce jour-là, j'en ai pris plein les yeux. C'est à ce moment précis que je me suis dit que je voulais en faire mon métier. J'avais trouvé ma vocation. Mes parents me conseillent beaucoup, sans me mettre de pression. Ils me répètent sans cesse de persévérer, de ne rien lâcher, que ce soit dans le football ou dans mes études. Ma mère m'aide aussi beaucoup au quotidien. Elle est au petit soin avec moi. Elle fait attention à ce que je mange, me donne des conseils en nutrition pour optimiser mes performances le week-end. Elle souffre de migraines chroniques et doit parfois aller à l'hôpital pour les soigner. Je joue aussi pour la rendre fière. Elle me pousse à relativiser. Quand les entraînements sont pénibles ou quand j'ai des soucis dans ma vie personnelle, je pense à elle, à ce qu'elle endure au quotidien et je me dis que je n'ai pas le droit de me plaindre.

Persévérer, quoi qu'il arrive

Je suis arrivé au Stade de Reims à l'âge de neuf ans. Je suis un ailier de formation mais depuis peu, je joue aussi milieu de terrain. C'est un nouveau poste ou j'ai appris à prendre l'information plus vite. On a moins de temps. Sur un côté c'est différent, on peut plus porter le ballon mais il faut savoir percuter et varier son jeu pour déstabiliser les défenses adverses. Je dois progresser dans la gestion des temps forts et des temps faibles, je travaille beaucoup dessus. Ce seront des aspects déterminants si je veux atteindre le monde professionnel. Je m'en suis rendu compte quand j'ai été appelé en équipe de France U16, l'année dernière. Je ne m'y attendais vraiment pas. Lors du rassemblement à Clairefontaine, j'ai été marqué par l'exigence et l'intensité aux entraînements. J'ai retrouvé cette exigence lorsque je me suis entraîné avec la Pro 2. Je n'envisage pas de faire autre chose que de devenir joueur de football professionnel mais si toutefois je n'y arrive pas, je m'orienterais vers un métier en lien avec le terrain, comme entraîneur par exemple. Ce serait une autre manière de vivre ma passion. Que ce soit sur le rectangle vert ou en dehors, je garde toujours en tête le précieux conseil de mes parents : persévérer, quoi qu'il arrive.