Invaincus depuis le début du championnat, les Rouge et Blanc ont cédé pour la première fois face à Haguenau cet après-midi. En concédant notamment deux buts coup sur coup au retour de la pause, les Rémois s'inclinent finalement. Retour sur cette rencontre :

La première incursion est en faveur des Rémois qui font tourner le ballon dans la surface et obligent le portier à repousser sur sa ligne (3ème) ! Sur une offensive menée dans le couloir droit, le gardien d'Haguenau détourne ensuite un centre dangereux (10ème). Les hommes de Franck Chalençon ont plusieurs autres occasions mais ce sont les locaux qui bénéficient d'abord d'un bon contre, finalement avorté suite à une erreur technique du joueur d'Haguenau dans le couloir gauche (22ème)... Côté stadiste, Mohamed Touré se présente face au gardien mais ne parvient pas à tromper sa vigilance (23ème) tandis que Soumaïla Sylla sauve les siens à deux reprises : sur une sortie dans les pieds de l'attaquant (27ème) puis sur un tir (30ème). 

Deux minutes qui changent la donne

Avec des occasions de part et d'autre lors de ce premier acte, la partie est indécise et les Rouge et Blanc ont la place pour tenter d'aller chercher un résultat. Malheureusement, au retour du vestiaire, les Champenois concèdent deux buts consécutifs. Madihi d'abord ouvre la marque sur un tir plein axe (1-0, 52ème) avant que Diebold ne double la mise d'un tir croisé (2-0, 54ème). Les Rémois ne s'avouent pas vaincus pour autant et cherchent à réduire l'écart (67ème) mais ni la tentative de Samuel Koeberle qui cherchait la lucarne (75ème) ni la frappe lointaine de Thiemoko Diarra (81ème) ne font mouche. Et malgré une énorme opportunité sur une tête plongeante repoussée sur la ligne (88ème), ce sont finalement les locaux qui creusent l'écart dans le temps additionnel par Kourouma (3-0, 90+3). 

FR Haguenau - Stade de Reims (3-0)
Mi-temps : 0-0
Le 11 de départ rémois : Sylla - Koudou, Henry, Keita, De La Cruz (Sangui, 68') - Atangana, Benard, Koeberle - Diakhon (Dukuly, 62ème), Touré (Beaumont, 57ème), Diarra. 

Crédit photo : Malo Leclerc