Avec un sourire timide et dans un anglais impeccable, Dario Maresic évoque son arrivée au Stade de Reims. Un discours teinté d’humilité pour un joueur qui a pris un maximum d’informations sur le club avant sa signature…
Dario, tu viens de signer au Stade de Reims, quelles sont tes premières impressions ?
« C’est une grande satisfaction. C’est la première étape de ma vie dans une nouvelle ville, un nouveau pays, un nouveau championnat. Comme c’est la première fois, c’est forcément spécial, différent. J’ai vu les terrains d’entraînement et le complexe, c’est vraiment super. Je suis très heureux d’avoir rejoint le Stade de Reims. »
Tu n’arrives pas en terrain complètement inconnu, raconte-nous cette histoire de OM-SDR…
« C’est vrai, c’est très amusant. Il y a trois semaines, j’étais avec mon frère et comme on aime bien regarder le football, on est tombé par hasard sur Marseille-Reims à la télévision. On a regardé tout le match. On s’est dit : « elle est bien organisée et joue bien cette équipe de Reims ! ». Me retrouver ici aujourd’hui, c’est vraiment un clin d’œil amusant du destin »
« Dès que les premiers contacts ont été établis, j’ai lu beaucoup de choses sur le Stade de Reims »
Hormis ce match, que sais-tu sur le Stade de Reims ?
« Pour être honnête, je ne connaissais pas énormément de choses mais dès que les premiers contacts ont été établis, j’ai lu beaucoup de choses sur le Stade de Reims. Je sais que dans les années 1950-1960 c’était un club incroyable, l’un des meilleurs en Europe. Il y a eu les deux finales de Champions League par exemple. Aujourd’hui c’est un club en plein développement, j’avais vu les images du centre d’entraînement qui est magnifique et c’est aussi un club qui fait confiance à de jeunes joueurs. »
Parle-nous de ton parcours, qui a basculé en avril 2017, alors que tu as 17 ans…
« Oui c’est vrai que ce premier match en équipe première a été marquant. C’est là où tout a commencé. Avec Sturm Graz, on se déplaçait sur la pelouse du Red Bull Salzbourg. Je pense qu’il n’y a pas meilleur déplacement, pas meilleur stade à l’extérieur, en championnat, pour débuter. Et le coach qui jouait en 3-5-2 à ce moment-là avait besoin d’un défenseur central. J’étais avec la réserve et l’un des seuls défenseurs centraux non blessé ou suspendu. Quand le coach m’a appelé, j’étais surexcité. Et puis sur le terrain, j’ai vécu cette première avec beaucoup de calme et de détermination. On a perdu 1-0 mais le coach a été content de mes débuts. Ensuite, la saison qui suit, j’ai enchaîné les matchs. »
« J’ai fait deux saisons pleines qui m’ont permis de murir mais j’ai encore à apprendre »
Quel est ton profil ? Comment expliques-tu le fait d’avoir déjà une centaine de matchs au compteur à un poste où la maturité est tardive alors que tu n’as pas 20 ans ?
« J’ai débuté attaquant dans les équipes jeunes jusqu’à l’âge de 12 ans pour finalement être formé au poste de défenseur central. Je dirais que je suis plutôt à l’aise techniquement. Je suis droitier à la base mais je joue des deux pieds. J’ai déjà évolué aussi dans un poste de milieu de terrain défensif dans les sélections jeunes avec l’Autriche mais le poste que j’ai toujours occupé c’est défenseur central. Après par rapport à mon expérience, j’ai pu enchaîner les matchs avec la confiance du club. J’ai fait deux saisons pleines qui m’ont permis de murir mais j’ai encore à apprendre. »
Un mot sur le championnat français, que tu vas découvrir ?
« Déjà, la France a été championne du monde contre le pays de mes origines, de ma famille : la Croatie (sourire). Le championnat de France est dans le Top 5 mondial avec beaucoup de grands joueurs. Depuis tout petit, c’était justement mon rêve de jouer dans l’une des ligues du Top 5, je vis en quelque sorte mon rêve ! Savoir que je vais avoir l’occasion d’évoluer dans un championnat connu et à forte concurrence est une source de motivation. »