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D1 Arkema
Équipe première féminine

D1 Arkema : la saison en 3 points

1 juin 2020
Amandine Miquel

Si l'exercice 2019-20 a été tronqué avec six matchs non joués, le bilan après seize rencontres est positif pour les Rouge et Blanche qui retrouvaient l'élite et terminent à la huitième place de D1 Arkema avec, au passage, un quart de finale de Coupe de France disputé. Retour sur cette saison en trois points avec la coach stadiste Amandine Miquel. 

Les résultats :

« On rend une copie correcte pour un promu. On n'a pas fait de coup d'éclat mais, pour une première avec une grosse majorité de joueuses qui n'avaient jamais connu la première division, c'est un bon bilan. Sur le papier, on avait un début de saison difficile avec Montpellier, Lyon et ensuite un match contre un autre promu, Marseille. Le fait qu'on fasse une prestation correcte face à Montpellier et qu'on marque trois buts à l'OL - ce qui n'arrive pas souvent- a été un bon point de départ malgré les défaites. Les filles se sont dit que tout était possible, qu'elles pouvaient le faire et ont enchainé avec une victoire contre l'OM derrière. Ce qui nous a permis de ne jamais être dans une situation délicate, c'est aussi le fait de ne jamais avoir sombré dans une mauvaise série. Forcément, il y a eu des défaites, mais les filles ont toujours su réagir. Que ce soit pour le moral ou pour garder une bonne dynamique, c'est une bonne chose. »

Le groupe  : 

« On a un groupe jeune mais talentueux. On avait misé sur la stabilité et les filles ont répondu présent. Elles ont crânement joué leur chance, sans complexe même face à de grosses équipes comme Lyon ou Paris à Delaune par exemple, il suffit de regarder le scénario des matchs pour s'en rendre compte. Quelle que soit la rencontre, elles ne se sont pas retranchées devant le but et ont gardé une identité. Par rapport à la saison précédente, on avait décidé de continuer à procéder en attaques rapides notamment, en utilisant la vivacité de nos joueuses offensives. Maintenant, en D1, il fallait aussi gagner en organisation pour être performantes. Et ce qu'il faut souligner surtout, c'est le collectif. Même les filles qui ont eu peu de temps de jeu ne se sont pas démobilisées. Il y a forcément de la frustration car elles sont toutes compétitrices mais lorsqu'elles ont été sollicités, elles ont fait le travail. »

Giorgia Spinelli

Les axes de progression : 

« Aujourd'hui, notre plus gros axe de progression est la possession. Il faut qu'on arrive à plus garder le ballon, offensivement à mieux gérer les temps forts et les temps faibles et ne pas se précipiter vers l'avant car ça amène plus de fatigue ce qui peut parfois nous mettre en difficulté en fin de match. Il y a pas mal de 1-0 qui auraient pu être évités si on avait su un peu plus poser le jeu, ce qui n'est pas facile car, quand je suis arrivée il y a plusieurs saisons maintenant, l'équipe était en difficulté et l'idée première que j'ai cherché à insuffler était de marquer un but de plus que les autres. Aujourd'hui, la situation est différente et je ne veux pas leur enlever cette idée de la tête mais simplement la tempérer pour être capable de proposer autre chose aussi. C'est un travail de fond qui prend du temps mais qui va nous permettre de progresser. »

Stade de Reims (D1 Arkema) :
8èmes sur 12 équipes. 
15 points (4 victoires, 3 nuls, 9 défaites).
13 buts marqués, 32 buts encaissés.