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Concours d’Éloquence : la parole aux Rouge & Blanche

30 mars 2021
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Après l’avoir donnée à son centre de formation le 17 février, le Stade de Reims a laissé la parole à son équipe féminine dans le cadre du Concours d’Éloquence. Co-porté et co-initié par la FFF, le Fondaction du Football et l’association Prométhée Éducation, cette première édition a récompensé Océane Deslandes et Kessya Bussy qui disputeront la finale nationale. Retour sur cette journée !

« Je les ai trouvées très justes dans leur ton, leur posture. Je ne suis pas étonné par la qualité de leurs plaidoiries. On cohabite ensemble tous les jours, on les voit au self, sur le terrain et je sais que ce sont des filles ouvertes. Le sport amène ça, des moments d’échange, de convivialité. » s’exprimait David Guion, membre du jury, à l’issue des plaidoiries. Elles étaient cinq ce lundi 29 mars à se succéder au pupitre pour inaugurer la première finale féminine interne du Concours d’Éloquence, faisant du SDR le premier club à organiser une édition de son centre de formation et de ses féminines. Phallon Tullis-Joyce, Vita Van der Linden, Océane Deslandres, Kessya Bussy et Audrey Dupupet se sont prêtées au jeu après trois mois d’entraînement et de répétitions sur la gestuelle et la prise de parole en public. Pour les départager, un jury de sept personnes composé de Guillaume Naslin (Délégué général au Fondaction du Foot), Thomas Seille (Coordinateur RSO à la FFF), Mohamed Slim (Président de Prométhée Education), David Guion (entraineur du SDR), Annelaure Labalette (journaliste à France Bleu), Ghislaine Souef (ancienne joueuse du SDR et internationale tricolore) et Damir Vuckovic (Directeur associé au restaurant Le Tablier, partenaire du SDR féminin).

Océane Deslandes et Kessya Bussy récompensées

« Imaginez un monde sans poisson ! », interpelle Phallon Tullis-Joyce, dans un français parfait, pour débuter son plaidoyer sur le thème « Pouvons-nous encore sauver nos océans ? ». Le concours est lancé, des thèmes riches et variés, mais surtout, de société ont été évoquées par les Rémoises. Si toutes ont brillé par leur assurance et la qualité de leur argumentation, le jury a finalement désigné Océane Deslandes et Kessya Bussy lauréates. La première, pour son thème « Pardonner, est-ce une faiblesse ou une force ? », a saisi l’auditoire et la seconde nous a posé la question « A-t-on besoin des autres ? », faisant un parallèle avec le football. Les deux Stadistes iront défier les deux gagnantes du Paris FC et de l’ASJ Soyaux dans une finale nationale prévue en mai. Pour Kessya Bussy, « c’est un plaisir et une fierté. On s’est préparées depuis plusieurs semaines et on a toutes beaucoup progressé je pense, c’est une récompense pour notre travail. On a aussi progressé sur notre aisance face caméra, sur notre éloquence, un plus pour parler aux médias notamment. »

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Le SDR, premier club à organiser une finale U16 et D1 Arkema

Membre du jury final et président de Prométhée Education, Mohamed Slim est fier de se joindre une nouvelle fois à l’événement : « C’est un réel plaisir de revenir après la finale U16 qui s'est déroulée il y a quelques semaines. C’est aussi une fierté que le Stade de Reims accueille une finale de son centre de formation et de ses féminines, le premier à le faire. J’ai suivi de près l’évolution des joueuses. Certaines, timides, ne voulaient pas disputer la finale et ont réalisé de très belles plaidoiries aujourd’hui. » avant de conclure, « le monde qui nous entoure est source de débats, alors foncez et débattez. »

Sujets de plaidoyers :

Phallon Tullis-Joyce : « Pouvons-nous encore sauver nos océans ? »

Vita Van der Linden : « Le Football est-il sexiste ? »

Océane Deslandes : « Pardonner, est-ce une faiblesse ou une force ? »

Kessya Bussy : « A-t-on besoin des autres ? »

Audrey Dupupet : « Faut-il supprimer les notes à l’école ? »