Concours d'Éloquence : au coeur de la finale nationale !

Hier, lundi 10 mai, avait lieu la finale nationale du premier Concours d’éloquence de la D1 Arkema. Deux de nos Stadistes, qualifiées en mars dernier, étaient présentes au siège de la Fédération Française de Football pour présenter leurs plaidoyers devant un jury prestigieux. Retour sur cette journée au terme de laquelle le Stade de Reims n’est pas reparti les mains vides...
« Inspirant, émouvant, brillant », c’est sur ces mots que Julie Gayet, actrice et productrice, a résumé cette journée placée sous le signe de l’éloquence. Membre du jury, tout comme Habib Beye (consultant Canal +), Brigitte Henriques (vice-présidente déléguée de la FFF), Jessica Houara-d’Hommeaux (consultante Canal+), Mohamed Slim (président de Prométhée Éducation), Laurence Fisher (triple championne du monde de Karaté) et Guillaume Naslin (directeur général du Fondaction du Football, elle a eu la lourde responsabilité de départager, avec les jurés, les plaidoyers de Kessya Bussy et Océane Deslandes mais aussi celles des joueuses de l'ASJ Soyaux (Alice Benoît, Rachel Avant) et du Paris FC (Coumba Sow, Daphné Corboz).
Kessya Bussy récompensée du 2ème prix
Comme dans les finales organisées au sein de chaque club, les candidates avaient 4 à 6 minutes pour incarner leur argumentaire, toujours sur les mêmes thèmes travaillés lors des ateliers. Si le plaidoyer d’Océane Deslandes « Pardonner, est-ce une faiblesse ou une force ? » a conquis l’auditoire, c’est finalement Kessya Bussy qui a reçu les honneurs des jurés grâce à son thème « A-t-on besoin des autres ? », devancée par Alice Benoît, milieu de l’ASJ Soyaux. Habib Beye a tenu à féliciter personnellement Kessya Bussy mais aussi toutes les autres candidates pour leurs prestations : « Les filles ont été formidables. Elles ont incarné leurs discours avec passion et personnalité. On a eu un coup de cœur pour Kessya. Elle est très jeune et on a été séduits par la façon dont elle s’exprime, ses arguments mis en avant et sa spontanéité. Bravo à elle, bravo au Stade de Reims. » Même son de cloche pour Julie Gayet qui a tenu à encourager ce type de pratique : « Il faut qu'il y ait plus de Concours d'éloquence. On les découvre sous une autre facette, elles ont leurs problématiques et parlent de la société d'aujourd'hui. C'est important de prendre la parole de cette manière. »
Crédit photos : FFF