"D'Erlon en large" : le SDR répond à l'Union

À la suite de la diffusion, dans les colonnes de l'Union ce lundi, du billet "D'Erlon en large" intitulé "les abonnés du Stade de Reims sont en colère", et alors que le quotidien prépare demain en première page "Reims" un nouvel article sur la tarification du match SDR-Sheffield United Football Club, le SDR précise. Une réponse transmise au journal local qui devrait sans nul doute, dans le devoir de précision qui l'anime, la diffuser in extenso demain...

S’il regrette que l’Union, dans sa rubrique "D'Erlon en large" diffusée ce lundi, ne s’appuie que sur des commentaires et comparaisons douteuses publiés sur les réseaux sociaux, sans avoir eu le souci de demander des explications ou un commentaire au club en amont, le Stade de Reims tient à réagir. L’équilibre entre organisation d’une affiche amicale à Delaune et financement de celle-ci est ténu. Bien que ne disposant pas d’accord avec de clubs internationaux comme cela a pu être le cas avec Séville dans le passé, le club s’est mis en quête d’un adversaire étranger pour ravir son public et renouer avec sa tradition. Plus événementielle qu’un traditionnel match franco-français, la venue d’un adversaire de Premier League engendre ainsi une enveloppe de 100 000€, entièrement à la charge du club. 

Si le club ne parviendra pas à l’équilibre budgétaire sur ce match, il lui semble justifié et cohérent de proposer une billetterie payante sur une rencontre internationale. C’est d’ailleurs ainsi que fonctionnent tous les clubs organiseurs d’affiches estivales. Soucieux de privilégier ses abonnés, dont l’abonnement à la saison n’a pas augmenté d’un centime par rapport à la saison dernière et a été bonifié d’un accès gratuit à tous les matchs de D1 Féminine, le SDR a proposé un tarif qui leur est dédié à 5 euros. Les tarifs grand public, eux, sont fixés à 10 et 15 euros. Il s’agit d’un effort financier demandé aux supporters dont le club prend toute la mesure, mais un effort à corréler avec la dimension internationale du rendez-vous. Pourquoi la gratuité pour assister à un spectacle, qu’il soit sportif ou culturel, devrait-elle être une norme ? Chacun se fera son avis, le club, quant à lui, considère qu’une bonne gestion n’exclut pas un peu de raison.